Treatment recommendations for extrapyramidal side effects associated with second-generation antipsychotic use in children and youth

Paediatr Child Health. 2011 Nov;16(9):590-8.

Abstract

Background/objective: Antipsychotic use in children is increasing. The purpose of the present article was to provide guidance to clinicians on the clinical management of extrapyramidal side effects of second-generation antipsychotics.

Methods: Published literature, key informant interviews, and discussions with panel members and stakeholder partners were used to identify key clinical areas of guidance and preferences on format for the present recommendations. Draft recommendations were presented to a guideline panel. Members of the guideline panel evaluated the information gathered from the systematic review of the literature and used a nominal group process to reach a consensus on treatment recommendations. A description of the neurological abnormalities commonly seen with antipsychotic medications is provided, as well as recommendations on how to examine and quantify these abnormalities. A stepwise approach to the management of neurological abnormalities is provided.

Results: Several different types of extrapyramidal symptoms can be seen secondary to antipsychotic use in children including neuroleptic-induced acute dystonia, neuroleptic-induced akathisia, neuroleptic-induced parkinsonism, neuroleptic-induced tardive dyskinesia, tardive dystonia and tardive akathisia, and withdrawal dyskinesias. The overwhelming majority of evidence on the treatment of antipsychotic-induced movement disorders comes from adult patients with schizophrenia. Given the scarcity of paediatric data, recommendations were made with reference to both the adult and paediatric literature. Given the limitations in the generalizability of data from adult subjects to children, these recommendations should be considered on the basis of expert opinion, rather than evidence based.

Conclusion: Clinicians must be aware of the potential of second-generation antipsychotics to induce neurological side effects, and should exercise a high degree of vigilance when prescribing these medications.

HISTORIQUE ET OBJECTIF :: L’utilisation d’antipsychotiques augmente chez les enfants. Le présent article visait à orienter les cliniciens quant à la prise en charge clinique des effets secondaires extrapyramidaux des antipsychotiques de deuxième génération.

MÉTHODOLOGIE :: Les publications, les entrevues avec des informateurs clés et des échanges avec les membres d’un groupe de discussion et les partenaires ont permis de déterminer les principaux secteurs cliniques d’orientation et les préférences quant à la structure des présentes recommandations. Les membres responsables des lignes directrices ont reçu le projet de recommandations, ont évalué l’information recueillie grâce à une analyse bibliographique systématique et ont utilisé un processus de groupe nominal pour parvenir à un consensus quant aux recommandations thérapeutiques. Les lignes directrices contiennent une description des anomalies neurologiques souvent observées avec l’utilisation d’antipsychotiques ainsi que les recommandations sur le moyen d’examiner et de quantifier ces anomalies. Une démarche séquentielle sur la prise en charge des anomalies neurologiques est présentée.

RÉSULTATS :: On peut observer plusieurs types de symptômes extrapyramidaux attribuables à l’utilisation d’antipsychotiques chez les enfants, y compris la dystonie aiguë, l’akathisie, le parkinsonisme et la dyskinésie tardive, toutes induites par les neuroleptiques, de même que la dystonie tardive, l’akathisie tardive et les dyskinésies de sevrage. La forte majorité des données probantes sur le traitement des troubles du mouvement induits par les antipsychotiques proviennent de patients adultes atteints de schizophrénie. Étant donné le peu de données pédiatriques, les recommandations découlent de publications portant tant sur des adultes que sur des enfants. Compte tenu des limites de généralisation des données provenant de sujets adultes pour des enfants, il faudrait évaluer ces recommandations d’après les avis d’experts plutôt que d’après les données probantes.

CONCLUSION :: Les cliniciens doivent savoir que les antipsychotiques de deuxième génération ont le potentiel d’induire des effets secondaires neurologiques et devraient faire preuve d’une extrême vigilance lorsqu’ils en prescrivent.

Keywords: Antipsychotic medications; Children; Extrapyramidal side effects.